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 2ème épisode, 3ème, et avant-dernier CHAPITRE, sur les NDE:

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GERARDMENVUSSA

GERARDMENVUSSA


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2ème épisode, 3ème, et avant-dernier CHAPITRE, sur les NDE:  Empty
MessageSujet: 2ème épisode, 3ème, et avant-dernier CHAPITRE, sur les NDE:    2ème épisode, 3ème, et avant-dernier CHAPITRE, sur les NDE:  I_icon_minitimeJeu 7 Avr - 7:58

[size=18]Intervention de Evelyne Elsaesser-Valarino (extrait)

Question :
Evelyn, les expériences des NDE sont relatées souvent comme étant desexpériences d’ordre hallucinatoires, dans ce cas-là, alors comment expliquer que des aveugles de naissance aient vu pendant leur expérience NDE ?


Depuis les années 80 déjà, une rumeur tenace circulait parmi les chercheurs explorant les expériences de mort imminente : elle disait que les aveugles, même de naissance, voient pendant leur NDE ! Un frémissement parcourut la communauté des investigateurs impliqués dans l’étude de ce phénomène fascinant.
Tenaient-ils là enfin la preuve irréfutable que les expériences de mort imminente n’étaient ni des hallucinations, ni des rêves mais qu’elles se produisaient bien en dehors du système sensoriel, en-dehors du cerveau, en-dehors de la matière ? Elisabeth Kübler-Ross était la première à parler de ce phénomène mais sans avoir de cas documentés à la clé. Kenneth Ring , en collaboration avec Sharon Cooper , décida donc d’essayer de passer d’une hypothèse à des faits et entreprit une étude rigoureuse qui fut publiée dans
l’ouvrage Mindsight en 1999. Les deux chercheurs commencèrent par poser trois questions :
1) Est-ce que les aveugles vivent des expériences de mort imminente ?
2) Si tel est le cas, est-ce que ces NDE sont identiques ou différentes de celles des personnes voyantes ?
3) Les aveugles qui ont vécu une NDE revendiquent-ils des perceptions visuelles ?

31 personnes furent inclues dans l’étude, 20 femmes et 11 hommes, âgés de 22 à 70 ans. 16 de ces sujets avaient vécu une NDE seulement tandis que 5 sujets avaient vécu une NDE.
Il devient évident que les expérienceurs non-voyants et mal-voyants ont accès à une sorte de connaissance, basée sur une prise de conscience généralisée issue d’une multitude d’impressions sensorielles, y compris tactiles.
Ce savoir leur donne accès aux informations situées aussi bien dans notre monde physique que dans l’autre dimension.

Il est important de bien comprendre qu’ils n’ont pas deviné ce qui s’est passé pendant leur expérience de mort imminente, ils l’ont bel et bien vu, mais ce voir est plus vaste que nos perceptions visuelles habituelles, ce voir englobe un savoir qui donne à la vision une puissance et une acuité impossible à obtenir par une perception visuelle habituelle.
Ce qui est en jeu est une omniscience qui ne semble accessible que dans un état de conscience élargie, dans notre cas - mais pas forcément toujours - lié à un état de mort imminente.
Cette conscience, cette omniscience vont bien au-delà de tout ce que la perception visuelle habituelle peut offrir. Il s’agit bien ici d’un état de conscience élargie, que Ring et Copper ont décidé d’appeler "conscience transcendantale".

Les NDE : faut-il en parler ? Pourquoi s’y intéresserait on ? Par Michèle Choquet, anthropologue
En quoi constituent-elles une expérience si différente de l’expérience créatrice ou de toute expérience artistique profonde ? Il n’y a pas de hiérarchies d’expériences. Pourquoi faudrait-il encore une fois, et au nom de quelles normes pourrait-on affirmer qu’un type d’expériences (NDE) est plus enrichissant qu’une expérience créatrice profonde où l’on peut vivre une grâce, un état de conscience élargi, une transcendance, un état d’éveil particulier ?
Chacune de ces expériences participe du patrimoine humain et constitue une immense mosaïque dont elles sont toutes des fenêtres sur le mystère de l’être. A ce titre, il est légitime de s’intéresser à tout mode d’expérience vécue, d’autant plus qu’elle ne s’adresse à personne de particulièrement différent. Car justement le phénomène NDE (vieux comme le monde mais étudié en tant que tel depuis une vingtaine d’années), peut toucher tout un chacun indépendamment de son expérience religieuse, socioéconomicoprofessionnelle, de ses croyances ou de son éthique de vie. Elle n’est donc certainement pas liée à l’idée d’une élite qui serait sélectionnée et surtout stigmatisée par la suite.
Nous sommes si habitués à vivre dans ce monde de sensationnalisme où tout porte un nom, a un poids d’information et se consomme, qu’on en vient à situer des expériences telles la NDE au même titre qu’un objet ou qu’une acquisition. Une telle expérience ne se cadre pas dans le monde de l’avoir, elle n’est ni objet, ni entité extérieure au sujet.
Pourquoi ne serait-elle pas plutôt le reflet d’un déverrouillage ou d’un déconditionnement momentané ? Prisonniers que nous sommes d’un personnage que nous vivons à chaque seconde, si nous étions d’abord une essence qu’il pourrait nous être donné de retrouver dans quelques moments privilégiés (extase mystique, inspiration artistique, NDE, ou tout autre phénomène de conscience élargie), ne serait-il pas alors de notre devoir individuel et collectif de tenter de tendre vers ce mystère de nous-mêmes ?

On peut supposer néanmoins qu’une NDE a le pouvoir de percuter de façon plus violente qu’un autre type d’expériences transcendantales, l’être qui la vit. En effet, non seulement elle écarte cette porte trop étroite de notre conscience quotidienne, mais en plus elle nous arrache à la dualité vie-mort qui nous habite depuis notre naissance. Chaque être qui a vécu une NDE ne ressent plus cette polarité vie-mort de façon si discontinue. Il a jeté le pont entre deux états d’être, pont pour le moins surprenant dans un monde où à première vue, les choses sont ou ne sont pas. C’est cette approche de la vie indistincte de son mystère qui fait peut-être avancer la science, quand à chaque étape l’on découvre que rien n’est tout blanc ou tout noir mais que la vérité approche
d’un dialogue incessant entre les deux polarités.

A ceux qui s’insurgent que l’on puisse faire tourner une association sur le phénomène NDE (et pourquoi pas sur l’inspiration créatrice), je réponds que partout où il y a un iota de mystère qui puisse être appréhendé par nous en tant qu’êtres humains, il y a passionnément et résolument devoir de se mettre à l’écoute. Pas nécessairement pour cerner, car avec quels outils méthodologiques pourrait-on aborder une expérience si intime et si individuelle ?
Mais pour au contraire nous hisser tous ensemble vers cet état plus grand de nous-mêmes que nous vivons tous un jour ou l’autre. Ces états élargis de conscience, quelle que soit la forme qu’ils prennent, sont fondamentaux dans la quête de notre mystère, précieux comme des bijoux. La NDE est l’un d’eux ; elle a peut-être en plus, et ce n’est pas la moindre des choses, la particularité
d’amener le témoin au seuil réel de son être. Ce que le témoin en fera est une autre histoire, chacun gère ses trésors à sa guise. Nous parlons cependant bien de patrimoine humain, surtout pas d’élite.

A l’aube du XXI° siècle, l’être humain n’a toujours pas réussi à trouver une réponse à la seule et unique question qu’il se pose depuis qu’il est doué de raison : "La vie continue-t-elle après la mort et si oui, sous quelle forme ?"
Chaque société, à chaque époque, a tenté d’apporter sa réponse. Aucune n’est encore parvenue à donner une réponse définitive. Dans notre société occidentale, placée dans le contexte de la mort "occultée, ensauvagée" et de la mort biologique médicalisée, les expériences du vécu d’un au-delà de la mort dont font état les millions d’êtres humains qui ont pu être maintenant réanimés, présentent, dans leur contenu et dans leurs conséquences, une continuité spatio-temporelle et culturelle constante. De ce fait, elles font "preuve", de l’existence réelle d’une survie aprés la mort pour un nombre sans cesse croissant d’êtres humains.

Comment une expérience ayant un caractère aussi "terre à terre" et profane que celui de la mort dite "clinique" où le patient présente un arrêt de ses fonctions circulatoire et/ou respiratoire et/ou cérébrale, diagnostiqué médicalement en milieu hospitalier, peut-elle devenir "sacrée" au point d’être considrée par ceux qui l’ont vécue et aussi par ceux qui en ont eu seulement connaissance, comme la preuve "indubitable" de l’existence de cette survie aprés la mort ?
L’objectif de notre recherche a été de démontrer qu’il avait pu en être ainsi parce que cette expérience était devenue "toute autre", qu’elle avait revêtu le caractère d’une hiérophanie et qu’elle était vécue comme la manifestation d’une transcendance, semblable en cela à une expérience mystique telle qu’ont pu la décrire, par exemple, les grands mystiques chrétiens.

Une NDE est le souvenir d’impressions éprouvées lors d’un état modifié de conscience, et qui inclue notamment des éléments spécifiques tels que des expériences de décorporation, des sensations de bien être, la vision d’un tunnel, d’une lumière, de proches décédés ainsi qu’un défilement de sa propre vie. Ces expériences sont plus fréquemment rapportées par des personnes ayant moins de 60 ans, ayant eu plus d’un massage cardiaque externe (CPR) durant leur séjour à l’hôpital, et ayant eu de précédentes NDE. Les patients avec des dommages de mémoire après des CPR avec complications rapportent moins fréquemment des NDE.

Il existe plusieurs théories qui peuvent expliquer la cause et le contenu d’une NDE.
L’explication physiologique :
la NDE serait le résultat d’une anoxie du cerveau qui pourrait avoir été déclenchée par le relâchement d’endomorphines ou le blocage des récepteurs NMDA.
Dans notre étude, tous les patients ont subi un arrêt cardiaque ; ils étaient cliniquement morts et inconscients, suite à un apport sanguin cérébral insuffisant et ceci à cause d’une circulation sanguine ou d’une fonction respiratoire défectueuse. Si dans cette situation, la CPR n’est pas démarrée dans les 5-10 minutes, des dommages irréparables seront occasionnés au niveau du cerveau et le patient mourra. D’après cette théorie, tous les patients de notre étude devraient avoir eu une NDE ; ils étaient tous cliniquement
morts suite à une anoxie du cerveau causée par une circulation sanguine insuffisante au niveau du cerveau..
(Fin de ce Chapitre; le 4ème CHAPITRE sera le dernier de ce sujet passionnant!)
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2ème épisode, 3ème, et avant-dernier CHAPITRE, sur les NDE:
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