Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 LA REINCARNATION CHEZ LES SUMERIENS

Aller en bas 
AuteurMessage
GERARDMENVUSSA

GERARDMENVUSSA


Masculin Age : 72
Messages : 101
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : VIETNAM
Humeur : EGALE

LA REINCARNATION CHEZ LES SUMERIENS Empty
MessageSujet: LA REINCARNATION CHEZ LES SUMERIENS   LA REINCARNATION CHEZ LES SUMERIENS I_icon_minitimeJeu 14 Avr - 14:08

La réincarnation chez les Sumériens

Voici une réflexion interessante, sur l'idée de réincarnation, d'après des textes très anciens:

"Les sumériens ont vécu vers le 5° millénaire avant JC en Mésopotamie, venant d’une origine inconnue.
Le mot Mésopotamie a le sens de “Pays entre deux fleuves”.
Il s’agit donc, compte tenu que les noms sont symboliques, du « pays entre deux pensées », entre deux doctrines, « la pensée ou la parole » étant souvent représentée par le symbolisme du « fleuve ».
Avant de devenir la Mésopotamie, il n’y avait qu’un seul fleuve, une seule doctrine, une seule civilisation.
Puis, par un effet de division, la doctrine unique s’est divisée en deux ; puis, comme le dit la Bible, en « quatre fleuves », (de Babylone) ; donc en « quatre traditions séparées ».
Le point d’émergence de la Tradition unique semble être « Sumer », où l’on a trouvé les textes les plus anciens sous l’angle de la datation.
Ce n’est donc pas au hasard que Babylone, qui signifie « la porte de Dieu », soit le point central d’unification de l’âme, dans le
langage symbolique transposé à son application à la mystique ; puisque Babylone est aussi le point d’où est partie la division.

Le mot BAB-EL en hébreu est l’équivalent d’un point central A (Aleph = principe) entouré de deux B (Beit = maison = école de
doctrine = cadre théorique limitant un point de vue désormais limité, et donc qui n’est plus universel). BABEL signifie la confusion de Dieu (l’action unificatrice de Dieu) ; ou la séparation de Dieu selon le sens centripète ou centrifuge de la lecture du mot.
Le principe est donc divisé en deux écoles, deux directions opposées, ce qui est le signe de la dualité. Mais c’est aussi le symbole de la complémentarité de ces deux écoles ou des deux doctrines, puisque BAB signifie confusion, indistinction et donc union.

Les sumériens sont donc le peuple qui existait avant la Mésopotamie, avant la séparation. Cette séparation s’est faite entre la Perse,
qui va privilégier une vision dualiste du monde ; et l’Egypte qui va être le berceau du monisme et de l’unité du principe.
Ensuite, du côté de l’Est, la vision dualiste va se heurter à la doctrine de l’Inde qui évoque à la fois une réalité Une, Duale et Multiple.

Du côté de l’Ouest, le monisme se heurtera seulement au Multiple.
Ici, sur le plan métaphysique, on peut dire que le « UN » est le contraire du Multiple.
Mais si l’on pense que le principe est DEUX, alors le DEUX a deux contraires ! DEUX est contraire du UN dans un sens ; et DEUX
est contraire du Multiple dans l’autre sens.
On comprend très bien que ces deux points de départ ne donneront pas des formalismes équivalents.
Mais ces points de vue sont cependant complémentaires, puisque dans le cas du monisme qui est représenté par la tradition biblique, le principe divin est opposé à son Satân, son adversaire.
Et donc, le point de vue moniste se ramène à un point de vue dualiste.
Ces considérations n’ont pour but que de montrer que les sumériens se situent avant la séparation, à une époque très reculée.
Or le principal texte que nous connaissions des sumériens est l’épopée de Gilgamesh.
Si dans la Bible, la séparation de Babel s’installe après le déluge, c’est donc logiquement après le déluge que Sumer va se transformer
en Babylonie, par l’invasion des sémites akkadiens. Et donc, d’un point de vue d’interprétation globale des traditions, Sumer est porteuse d’une tradition antédiluvienne.

Evidemment, ce n’est pas du tout ce que nous en disent les historiens, et cela n’a d’ailleurs aucune sorte d’importance en dehors de
l’étude traditionnelle des textes eux-mêmes et de leur signification.
L’épopée de Gilgamesh n’est pas un texte unique.
Il semble que le mythe ait pu être adapté à la période babylonienne, et l’on connaît plusieurs traductions de cette épopée, en
Babylonien, en akkadien hittite, en Hourrite, en assyrien et en arabe.
Le fait que ce texte ait été à l’origine une compilation n’est nullement un fait prouvé.
Si les sumériens étaient détenteurs d’une tradition unique, c’est donc au contraire par la suite, que le texte a pu produire des mythes fragmentés ou adaptés.
L’épopée raconte l’histoire de Gilgamesh le roi d’Uruk.

C’est un roi très autoritaire.
Cette figure est classiquement l’image de « l’égo », qui est le souverain de la mentalité, du mental ; et qui ordonnance l’existence à la façon d’un tyran.
Les sujets de ce roi se plaignant à Anu, le maître des Dieux, Anu ordonne à la déesse Aruru, symbole de la matrice génitrice, de créer
un être capable de s’opposer à Gilgamesh.
Elle crée alors Enkidu, le corps physique.
Enkidu est très rustre et partage la vie des animaux sauvages.
Cela signifie qu’au départ, le corps vit selon une vie animale, végétative et sans activité mentale.
Il déjoue les pièges que lui tend un chasseur du roi Gilgamesh.
Gilgamesh décide alors d’envoyer une prostituée à Enkidu, afin de lui enseigner les émotions, et l’initier à la civilisation.

Enkidu, séduit par la jeune femme, quitte alors sa steppe, et sort de sa vie strictement animale.
Les animaux vont désormais le fuir.
Arrivé à Uruk, il se met à défendre les bergers contre les animaux sauvages, avec lesquels il avait partagé l’existence.
Il est alors considéré comme un héros qui peut s’opposer à Gilgamesh.
Le corps a des exigences que le mental ne peut pas évincer. Il est donc bien un opposant, une contrainte.
Gilgamesh, voyant en Enkidu un rival, va le combattre, mais aucun des deux combattants ne va l’emporter sur l’autre.

La conscience mentale ne peut s’opposer au corps ; et le corps ne peut s’opposer à la conscience mentale.
Ils sont fait pour vivre ensembles.
C’est pourquoi, Gilgamesh et Enkidu deviennent amis inséparable… Et l’égo s’identifie au corps.
C’est alors que Gilgamesh emmène Enkidu combattre le géant Humbaba, gardien de la forêt des Cèdres (le Liban).

Cette forêt est symbolique de l’imaginaire ; et les cèdres sont des arbres, des arborescences logiques inconnues ; des choses
invisibles et en nombre infini. C’est pourquoi Humbaba est un géant, le principe même de l’infinité de l’imaginaire.
Comment combattre l’infini et l’inconnu ?
… Et bien, en lui donnant une forme, une limite !
Cette limite peut alors nécessiter une sorte « d’éclairage », de lumière ; et la lumière permet le discernement des choses.
C’est pourquoi, pour s’attaquer à cette forêt, Gilgamesh fait intervenir le Dieu du Soleil, Shamash.
Si l’on observe ce mot, il est construit de manière symétrique, comme BAB, par la séquence Sh A M A Sh. La lumière est donc, comme BAB, le principe de la division dans un sens, mais aussi de la confusion au centre.
La division, permet de séparer les extrêmes, et donc de discerner, de voir, ce qui était avant invisible et imperceptible.

Ici, l’épopée montre l’éveil à la conscience des choses qui n’existait avant, que dans la possibilité inconsciente. L’épopée dit que
nos deux héros “abattent des arbres” ; ce qui signifie, qu’ils s’approprient des arborescences logiques, des explications, éclaircissant ainsi la forêt de l’inconnu obscur.
Puis, c’est le combat avec Humbaba.
Gilgamesh remporte ce combat et ramène la « tête » d’Humbaba à Uruk.
Il ne peut ramener que la tête, car le corps de l’Infini, est infini.
La tête n’est seulement que le point unique d’où procède toute l’existence.
En ramenant la tête, l’Inconnu n’est plus un ensemble unique et inviolable.
La lumière de Shamash permet désormais de distinguer toutes les possibilités de la forêt.

Après d’autres péripéties, survient la mort d’Enkidu.
Le corps est en effet mortel.
Gilgamesh, qui est l’âme individuelle, est fortement marqué par cette disparition.
Prenant conscience que la mort le guette aussi, Gilgamesh va alors rechercher avidement le moyen de ne pas mourir.
Affrontant divers combats et dangers, il parvient à rencontrer le seul homme immortel, Ut-napishtim, le « Noé » sumérien,
qui lui explique qu’il ne peut pas atteindre Shuruppak, le pays de non-retour, la ville des Dieux.

C’est ici que la réincarnation se situe.

Puisqu’il y a une volonté de rechercher un pays sans retour, c’est donc que le retour est la règle.
Ut-napishtim explique à Gilgamesh, qu’il ne peut pas vivre comme un immortel, puisqu’il est incapable de rester sans dormir.
Cela signifie, que cette conscience attachée à l’âme individuelle, n’est pas constante et permanente.
Cet égo ne peut pas durer sans retour.
Toutefois, il existe un moyen d’obtenir cette immortalité. Il s’agit de plonger au fond de la mer, au plus profond de la conscience, bien au-delà de la conscience d’individu, afin d’y trouver une toute petite plante qui a des épines faisant mal aux mains.
Ici, on voit le symbolisme de l’eau identifiant le champ de conscience.
Aller au fond de ce champ, c’est aller à la limite de perception intellectuelle ; trouver ce qu’il y a de plus insignifiant et de plus imperceptible.
Gilgamesh plonge alors au fond de la mer, et rapporte la plante.
Puis, il retourne vers Uruk, le lieu de sa royauté égotique.

Cette plongée ne s’est donc pas faite comme dans un état ordinaire de conscience, mais dans un état très mystique ; un état où le
monde et l’égo sont très éloignés. En chemin vers Uruk, prenant un bain, la plante lui est dérobée par un Serpent.
Ici, le serpent est le symbole de la dualité séparative, de la lumière qui éclaire et sépare les choses, pour les distinguer.
C’est aussi ce qui est nécessaire à l’incarnation nouvelle. Le corps physique, comme la conscience égotique, sont des constructions formelles, et donc séparées par des limites des autres constructions.
Dire « JE » est le résultat de la dualité.
Comme on le voit, la tradition sumérienne est extrêmement symbolique, et ces symboles sont aussi très répandus dans les autres
traditions. L’épopée de Gilgamesh est connue, à cause d’Ut-napishtim qui fait le récit d’un déluge d’eau qui l’a rendu immortel.
Cet épisode du déluge, commun à l’Inde, à la Perse, à la Mésopotamie, à l’Egypte, à la Bible, juive mais aussi que l’on rencontre dans
bien d’autres traditions de l’histoire, est en fait le symbole de l’envahissement de l’âme par les eaux maternelles.
C’est dans ces eaux, qu’enfermée dans l’arche, l’âme se trouve incorporée dans la structure de sa survie, à savoir un corps nouveau.
Lorsque Enkidu meurt, l’âme individuelle Gilgamesh suit un cheminement afin de retrouver un état sans la mort. Cet état lui fait
atteindre un niveau de conscience, où toute individualité disparaît.
Puis, elle retourne à son domaine individuel, et se prépare une nouvelle incarnation.
Nous verrons que la Bible n’enseigne pas autre chose.
La plante unique du fond de la mer est « l’alternative à la réincarnation » ; elle est l’accès à la vie éternelle, par une voie dure hargée d’épines.
La mer dans laquelle doit plonger Gilgamesh est symboliquement équivalente à l’eau du baptême, tel qu’on le rencontre sous diverses formes en Inde, en Perse, et jusque dans le messianisme juif ; sauf que le baptême est une plongée dans les eaux profondes durant la vie physique, et non pas en fin de cycle de vie terrestre."

Extrait, d'après un texte de "ILIBADE"
Revenir en haut Aller en bas
 
LA REINCARNATION CHEZ LES SUMERIENS
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» LA REINCARNATION CHEZ LES EGYPTIENS

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Votre 1ère catégorie :: QUESTIONS SPIRITUELLES-
Sauter vers: